Journaliste : Fabian Vogt. Publié le 26.10.2021

Plus jeunes, elles ont été brimées, moquées, agressées. Une fois adultes, les victimes de harcèlement continuent de se battre contre les injustices subies pendant leur enfance. Deux victimes témoignent et tiennent les enseignants pour partiellement responsables.

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«Les enseignants ont une part de responsabilité»

Ce ne sera pas la seule fois où un professeur ou responsable manque de sensibilité à son égard. Pire, une fois que son enseignante soulève la question de son harcèlement devant la classe, Lorena est encore plus rejetée et mise à l’écart.

Quinze ans plus tard, loin des bancs de l’école, Lorena est toujours hantée par ces incidents. Elle a pourtant obtenu un bon diplôme, s’est mariée et a tout pour être heureuse. Sauf quand les souvenirs du passé ressurgissent. Pour surmonter ses expériences, elle suit une thérapie au début de sa vingtaine. Malgré cela, elle a encore du mal aujourd’hui à repasser devant son ancienne école: quand elle y aperçoit des élèves, elle est obligée de changer de trottoir.

«Les enseignants ont une part de responsabilité», assène aujourd’hui Lorena. «Il y a énormément de sensibilisation sur les drogues ou les risques de troubles alimentaires, mais on ne parle jamais du harcèlement». La conséquence, selon elle, c’est que les responsables ne savent pas comment réagir. Elle n’a toujours pas pardonné à son enseignante de l’époque de ne pas l’avoir aidée à cette époque-là.

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